Dijon monte en ligue 1. L'agence de presse "Traces Écrites" nous donne un autre regard sur l'événement : le foot, c'est aussi une affaire de fric. Rénovation du stade : 40 millions d'euros, sans compter les indispensables aménagements (amélioration de l'éclairage, des vestiaires, parkings permettant la séparation des supporters des différentes équipes accueillies - on voit bien pourquoi). Budget du club : entre 20 et 22 millions - dont 14 payés par les droits télé. Le capital du club a été augmenté grâce à l'arrivée du Guyanais Florent Malouda. Des chiffres qui me donnent le vertige, à moi, petit curé payé au SMIC.
Dijon monte en ligue 1. Pas une voix ne s'élève pour s'interroger sur la légitimité de ces dépenses, alors que l'on ferme des classes dans les écoles de Côte d'Or, que l'hôpital peine à assurer sa mission convenablement, qu'on renvoie dans leur pays des malheureux attirés par notre prospérité. Du pain et des jeux : la bonne vieille recette qui servait à gouverner Rome sert encore aujourd'hui. Je milite désormais pour la séparation du foot et de l’État.
