Il fallait bien que les vacances finissent un jour.
Je constate l'intérêt suscité par le post sur la messe en latin, dix réactions c'est pas mal pour mon petit blog... merci à tous. J'ai le regret de vous informer que cet intérêt n'est pas partagé par les deux confrères congolais qui sont venus découvrir la pastorale française et nous aider pendant les vacances d'été.
L'abbé Antoine, dont c'est le premier séjour en Europe, est professeur de latin à Muanda, la station balnéaire de RDC. Il a huit élèves : ce n'est pas que le latin n'intéresse pas, c'est qu'on le réserve aux meilleurs éléments. On ne l'utilise pas à la messe, qui est célébrée en Kikongo et dans le rite congolais. D'ailleurs, personne n'y a jamais pensé.
Dans sa paroisse (ils sont huit prêtres...), il est chargé de la pastorale des jeunes. Là-bas, c'est comme ici : s'il veut que les jeunes participent aux activités qu'il propose, il doit toujours annoncer qu'il y aura un match de foot. "Si on sait qu'on ne va pas danser pendant la messe, les jeunes ne viennent pas".
Antoine voudrait rapporter pour ses élèves des grammaires latines, introuvables là-bas, et des exemplaires du "Guide romain antique", indispensable outil des humanités classiques ; si vous en disposez dans vos bibliothèques, sachez qu'il rejoint le Congo à la fin du mois d'août.
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