samedi 8 mars 2008

Questions à ne pas poser.

Au mois de mai dernier, l'abbé José, du diocèse de Matadi en RDC, a déposé une demande de visa pour la France. Il devait venir à Dijon, à partir de septembre, au titre d'un échange entre nos deux diocèses et pour un contrat de trois ans. Jusqu'à aujourd'hui, l'ambassade n'a pas daigné accuser réception de la demande de visa. L'archevêque de Dijon a effectué plusieurs démarches pour connaître la raison de cette négligence. La dernière, auprès de l'ambassadeur de France lui-même, lui a attiré cette réponse que je vous propose de graver dans nos mémoires de Français organisés et incorruptibles : "Comment se fait-il que rien n'ait encore été fait ?" C'était il y a trois semaines, et rien n'est encore fait.

Les visas congolais sont accordés au compte-goutte par les services consulaires français en RDC. Depuis neuf mois, sans doute en a-t-on quand même accordé. Je pense même que, dans de nombreux cas, les délais sont extrêmement courts. A votre avis, pourquoi certains visas sont-ils considérés comme prioritaires par rapport à d'autres ? Et qui est juge de cette priorité ? En démocratie, on est en droit de poser toutes les questions. Toutes les réponses sont malheureusement possibles, même les plus politiquement incorrectes.

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