mardi 15 mai 2007

Les deux visages de la modernité.

Aux Grésilles plus qu'ailleurs, la modernité libérale montre ses deux visages : côté plus, tous les attraits d'une vie libre, sans contrainte, les services publics, le confort, les loisirs à portée de main ; côté moins, les familles qui se délitent, la solitude, la violence, la pauvreté. Ces deux faces sont indissociables l'un de l'autre : la solitude, c'est le revers de l'individualisme ; la répression, celui de la liberté.

Comment l'Eglise doit-elle se situer devant le défi que lui lance une telle société ? Condamner ses outrances ? Mais la plupart des gens sont heureux de cette vie-là, et plus encore des perspectives qu'elle leur fait miroiter pour leur avenir. En annoncer l'effondrement à venir ? Pari risqué... Pallier ses inconvénients, de plus en plus nombreux ? Mais ne risque-t-elle pas de s'y épuiser, et de négliger le grand nombre de ceux qui tirent parti d'un tel mode de vie ? Accompagner un mouvement qui semble irrésistible, au risque d'abandonner les exclus ? Elle ne peut pas, en tout état de cause, éviter d'en faire une analyse attentive, pour trouver des réponses pertinentes aux questions qui lui sont posées.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

enfin un commentaire promis depuis des mois, mais je ne me suis pas bcp baladé de blogs en blogs. que dire, que faire, sinon pouvoir en parler dans un contexte neutre parfois, et bcp accompagner quand ça devient compliqué, ou trop rose...
Bon courage, et merci de cette écriture.
David