Deux Eglises ?
L'expression est sans doute trop forte. Mais elle correspond à l'expérience de tout curé de paroisse : il y a, parmi les fidèles, d'une part les pratiquants du dimanche, de l'autre les chrétiens qui se retrouvent en mouvement (action catholique, mouvements de jeunesse, aumônerie d'hôpitaux, services divers...). Ces deux mondes se rencontrent de moins en moins. A Saint-Apollinaire, si tous les enfants du catéchisme venaient à la messe le dimanche avec leurs parents, il n'y aurait plus de place dans l'église pour les pratiquants habituels ; et d'ailleurs, quand ils viennent, cela pose de problèmes car les places sont chères... Imaginons une célébration dominicale qui rassemblerait scouts, guides, enfants du caté, aumônerie, militants du Secours Catholique : l'Eglise en prendrait un sacré coup de jeune. Comment faire pour inviter à la messe tous ceux qui n'y viennent pas, et pour amener les habitués à accueillir ces "autres chrétiens", c'est-à-dire à leur faire toute la place dans des célébrations qui ne tiennent pas compte de leurs attentes ?
1 commentaire:
et si on bousculait un petit peu le rite dominical, lors de l'homélie, par exemple en profitant des textes pour ouvrir un mini débat sur les difficultés quotidiennes des paroissiens, voir de les faire participer à ce débat! A condition bien sûr qu'il reste apolitique et non sectaire!
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