Mon dernier post, fumeux - au sens propre - avait été écrit entre deux papes. Depuis, rien : simplement le sentiment de n'avoir pas grand-chose à dire de nouveau ; et aussi, beaucoup de temps à consacrer à un autre travail d'écriture, plus durable et qui verra peut-être le jour s'il plaît à un éditeur.
Et voilà que l'envie de reprendre le clavier est revenue. Moins pour faire connaître des moments de la vie de curé que pour partager lectures, idées qui passent, travaux en cours.
Dans la série "textes à faire tourner", voici quatre pages, pondues par le Service "Famille et Société" de l'Eglise de France. Elles veulent faire le point, sans en rajouter à la polémique, sur la question du genre aujourd'hui, en vue de "distinguer les postures excessives de ce qui est humanisant." Pour éviter de jeter le bébé avec l'eau du bain, en quelque sorte, et rappeler que ne pas réduire les sexes aux rôles sociaux qui leur sont assignés est un progrès. Et, du même coup, éviter les caricatures et les invectives (l'espoir fait vivre).
Ces pages renvoient, de manière fort intéressante, à d'autres, publiées en 2012 dans la très sérieuse Revue d'éthique et de théologie morale ; Cécile Rastoin y oppose, non sans audace, Judith Butler et Edith Stein, cela mérite d'aller au bout de cet article dense et documenté, écrit par la traductrice de la bienheureuse carmélite qui avait dès 1932 pointé la difficulté de distinguer l'inné de l'acquis dans ce que nous nommons "masculin" et "féminin".
Tweeter
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire