mardi 13 janvier 2009

Après les sectes, les sorciers.

Lundi matin, on jugeait un sorcier à Dijon. Il faut le faire quand même ! Il avait extorqué 160 euros à un personne déficiente psychique, en échange de Dieu sait quel service. En Afrique, il paraît que ce genre de procès est monnaie courante : et les juges sont bien ennuyés pour faire leur travail, car le Code civil et le Code pénal, héritiers de la tradition napoléonienne, ignorent superbement ces situations.

Le chiffre d'affaires de la sorcellerie en France étant supérieur à celui de la médecine libérale, si on jugeait tous ceux qui en tirent profit, les tribunaux seraient encore plus encombrés qu'ils ne le sont aujourd'hui.

Lire le Bien Public de ce matin

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Comment traiter des affaires spirituelles dans une société où une poignée d'intellectuels a décidé que le monde spirituel n'existait pas?

On renvoie tout à la psychiatrie!

Mais l'Eglise Catholique en France a-t-elle tenu son rôle face aux pressions médiatico-politiques,
en ce qui concerne l'occultisme?
Ne s'est-elle pas laissée séduire par ce discours du tout psychiatrique, qui lui évitait de gênants discernements?

Dans ce domaine, a-t-on vraiment suivi l'Evangile?

Combien de prêtres ont-ils informé, sensibilisé, enseigné, délivré, les gens qui se dirigeaient vers ces pratiques aliénantes?

combien de personnes sont-elles tombées dans l'occultisme ces 30 dernières années?

...et combien se sont déjà suicidées, désespérées face à ce combat qui n'était pas de leur force?

Anonyme a dit…

Quel rapport avec la psychiatrie??

Anonyme a dit…

en France, puisqu'on n'a pas le droit, professionnellement, de dire quoi que ce soit sur la foi (et donc sur le monde invisible),
si quelqu'un a fait de l'occultisme et a des conséquences dans sa vie
(le plus souvent, insomnies, cauchemars, mais aussi accidents, maladies diverses, et troubles relationnels, avec ceci de particulier que ça commence dès que l'on a eu recours à ces pratiques et que ça cesse ou diminue dès qu'on a recours à un prêtre pour en être délivré),
en France, donc, il est impossible d'en parler avec les mots qui sont appropriés, où même seulement de poser la question en ces termes;
on est renvoyé à la psychiatrie, et par suite, on enferme des gens dans des traitements chimiques lourds, souvent définitivement,
alors que l'expérience prouve que dans les cas où il s'agit bien de phénomènes occultes, la prière est efficace à moyen ou court terme.

c'est mon expérience, et celle de beaucoup de personnes autour de moi. surtout des jeunes, les plus âgés avaient moins couramment recours à l'occultisme.

une précision: quand je dis occultisme, je parle de la sphère envoûteurs, désenvoûteurs, médiums, voyants, et certains types de guérisseurs, qui ont en France aujourd'hui un chiffre d'affaire supérieur à la médecine libérale, selon le FISC et l'INSEE, donc il ne s'agit pas juste de pratiques imaginaires rencontrées dans les contes de fées.)

Mais on a le même problème avec les phénomènes mystiques: si une personne a des expériences mystiques, en France, on la juge directement malade mentale, on n'envisage pas que ça puisse exister, parce qu'on n'a pas trop le droit de l'envisager.

Mais bon, on peut vivre sa foi sans phénomènes paranormaux aussi.

Mutuelle santé a dit…

Do,
ton explication est intéressant, tu as peut être raison mais si les phénomènes paranormaux existent alors que peut on faire?