Après la messe à la paroisse, qui a déclenché une véritable émeute chez les enfants présents (ils voulaient tous se faire photographier), j’ai pris une bière avec le curé, ce qui nous a donné l’occasion de refaire l’Eglise et le monde. Sur le chemin du retour, j’ai retrouvé mon petit copain Dido, qui était là avec sa maman (il n’a pas de papa ou quasiment), et son petit frère qu’elle porte évidemment dans son dos. Dido veut que je l’emmène en France, et prétend que sa maman est d’accord. Il tiendrait facilement dans ma valise, mais je crains qu’il ne se fasse repérer lors de l’enregistrement des bagages.
L’après-midi, pendant le match de foot qui a opposé théologiens et philosophes (1-0 pour les théologiens), j’ai beaucoup parlé avec sœur Cyprienne, qui est l’hôte du séminaire. Elle collabore avec Hippolyte, un des profs d’ici, dans un projet peu banal : une école à Kinshasa, de la maternelle au secondaire en passant par des formations professionnelles (informatique, menuiserie…). Ils ont construit un très beau bâtiment de quatre étages presque de leurs propres mains (j’exagère à peine). Ils ont du mal à trouver des enseignants… Quand je pense à tous les jeunes d’ici qui rêvent de passer un an à l’étranger et ne savent pas comment faire ni où aller !Dommage qu'il faille parler allemand pour lire leur site web...
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