vendredi 20 octobre 2006


Une petite photo

Voilà, c'est le grand séminaire de Maydi... un jour de pluie on dirait.
Au fait, si vous voulez savoir le temps qu'il fait en ce moment au Congo :
Carte météo msn du Bas-Congo

Congo

Quelques mots pour vous tenir au courant de mon lieu de destination : l'Ouest de la RDC (ex-Zaïre, dit-on souvent) ; un pays qui se relève à peine d'une guerre de sept ans qui a fait plus de 4 millions de morts. Peu de gens le savent, c'est le plus grand massacre depuis la seconde guerre mondiale.

Le pays est aujourd'hui occupé par des voisins avides de piller ses ressources immenses (or, uranium, cobalt, coltran et bien sûr les fameux diamants) avec la complicité d'entreprises originaires vous devinez de quelle partie du monde. Kinshasa, la capitale, est une ville dévastée par la guerre et les pillages. Deux candidats s'y disputent en ce moment, parfois violemment, l'élection présidentielle dont le second tour aura lieu dimanche 29 octobre : en plein milieu de mon séjour, ce qui promet de l'animation.

Le séminaire de Maydi, par contre, est un endroit assez paradisiaque : au milieu de la forêt équatoriale, un château en brique rouge construit dans les années trente par un baron belge qui en a fait le premier séminaire indigène du pays. Il abrite aujourd'hui 150 séminaristes venant de tout le pays, et même du Congo-Brazzaville voisin (eux aussi ont été chassés par la guerre).

C'est promis, dès mon retour (le 8 novembre, jour de la grève SNCF, ô joie), je vous envoie des photos et un récit détaillé de mon séjour.
De retour sur le web

Amis bloggers, après une longue absence (oups : mon dernier message remonte au mois de juin !!!) me voici de retour. Je ne m'apesantirai pas sur les raisons de ce long silence : après les vacances, de sérieux problèmes avec France-Télécom qui commencent à se règler seulement maintenant... Bref.
Le retour sera de courte durée : demain matin, je m'envole pour Kinshasa ; et le dimanche matin, départ pour le grand séminaire de Maydi, à 150 km au sud - ce qui représente quelques heures de route... Là, une cinquantaine d'étudiants en théologie m'attendent de pied ferme pour commencer leur année universitaire.