Départ demain aux aurores pour Bruxelles, puis Luanda, puis Kinshasa ; retour le 11 février. 40 séminaristes m'attendent pour un cours sur la catéchèse... Dans l'intervalle, ne vous attendez pas à recevoir de nouvelles : car pour accéder à Internet, il faut des ordinateurs, de l'électricité et une ligne téléphonique, trois ingrédients dont nos amis congolais ne bénéficient que très épisodiquement.
samedi 23 janvier 2010
vendredi 22 janvier 2010
Du nouveau sur Sacristains.fr
Maintenant, et à l'heure de notre mort : un article sur les questions posées par la mort, le deuil et la manière qu'on a aujourd'hui de les vivre.
Une histoire d'appel : la dernière vidéo de la boite de prod de la communauté de l'Emmanuel.
Padre cup : 50 curés sur une piste de kart.
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mardi 19 janvier 2010
Les morts dont on ne parle pas.
Quelques jours avant la marche pour la vie, qui a rassemblé à Paris plusieurs milliers de personnes, une publication savante avait attiré l'attention sur les questions éthiques posées par les interruptions médicales de grossesse, et sur le caractère bancal des justifications données à ce geste (rappelons qu'il s'agit souvent d'infanticides déguisés, l'avortement pouvant avoir lieu jusqu'à la veille de l'accouchement et provoquant la mort de fœtus parfaitement viables). L'auteur de l'article, le professeur Jean-Christophe Weber, de l'Université de Strasbourg, met en avant les difficultés personnelles des soignants chargés d'accomplir ce geste, et le dispositif qui vise à abolir toute notion de responsabilité personnelle en diluant l'acte dans une multitude de petites décisions anonymes.
Pour commander l'article
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jeudi 14 janvier 2010
C'est Dieu, ou bien ?
Avant Voltaire, Job en son temps s'était posé la même question. La tradition chrétienne n'apporte guère de réponse à la question de savoir pourquoi le mal nous frappe, sauf l'image de Dieu que nous présentons dans nos églises : un homme qui souffre et qui meurt. Sauf, aussi - et ce n'est pas rien - l'appel à la générosité et à la solidarité, largement lancé par des mouvements chrétiens et par tant d'autres.
Mais Dieu ne peut être rendu coupable de tout. S'il y a autant de morts, c'est d'abord parce qu'Haïti est un pays dramatiquement pauvre. Et cette pauvreté n'est pas la faute de Dieu, mais celle des hommes, comme c'est le cas partout où dans le monde des hommes et des femmes vivent dans une pareille misère. De cette misère, nous sommes tous complices. Elle nous renvoie à la manière dont Paul VI, dans Populorum Progressio, citait la parabole du riche et du pauvre Lazare : pendant que les pays riches festoient dans l'opulence, dans les pays du Sud on meurt dans l'indifférence. Les horribles images transmises par les médias nous choquent. Elles devraient aussi nous rappeler que notre égoïsme, dont sont victimes depuis si longtemps les habitants d'Haïti et d'ailleurs, est lourd de conséquences.
Lire l'appel aux dons du Secours catholique
Télécharger le bon de générosité
Faire un don en ligne
samedi 9 janvier 2010
L'incommensurable.
Lors de la préparation des obsèques de ce monsieur, la semaine dernière, un débat a opposé deux membres de la famille : les uns le considéraient comme croyant, il allait à Lourdes, il ne manquait jamais d'allumer un cierge et de faire une petite prière en rentrant dans une église ; les autres, sur la foi de nombreuses conversations sur ce sujet, estimaient que c'était là tirer des conclusions excessives de son comportement.
Qui a raison ? Moi je n'ai vu qu'une chose : croyant ou pas croyant, c'est à l'église que tout le monde s'est retrouvé pour célébrer ses obsèques, et bien sûr ça aussi correspondait à ce qu'il souhaitait. Et je suis sûr que si on lui avait posé la sempiternelle question des sondages ("êtes vous catholique"), grâce à laquelle on pense mesurer la foi des Français, il aurait répondu "non" évidemment. Peut-être même se serait-il, en effet, défini comme incroyant. Un incroyant qui va à Lourdes, allume des cierges dans les églises, prie et veut être enterré religieusement. Un incroyant comme il y en a des tas...
Qui a raison ? Moi je n'ai vu qu'une chose : croyant ou pas croyant, c'est à l'église que tout le monde s'est retrouvé pour célébrer ses obsèques, et bien sûr ça aussi correspondait à ce qu'il souhaitait. Et je suis sûr que si on lui avait posé la sempiternelle question des sondages ("êtes vous catholique"), grâce à laquelle on pense mesurer la foi des Français, il aurait répondu "non" évidemment. Peut-être même se serait-il, en effet, défini comme incroyant. Un incroyant qui va à Lourdes, allume des cierges dans les églises, prie et veut être enterré religieusement. Un incroyant comme il y en a des tas...
jeudi 7 janvier 2010
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour trouver la neige à Noël !
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