dimanche 28 décembre 2008

Départ en vacances.

Dimanche dernier, Sergio, le petit Rom qui fait la quête à la sortie de l'église en compagnie de sa maman, n'était pas là ; ils étaient remplacés par un monsieur. Tout le monde était triste, car ils font un peu partie de la famille ; on les rencontre en semaine sur le marché, et Sergio ne manque jamais de saluer les paroissiens qu'il croise à cette occasion, et qui se demandent pourquoi il n'est pas plutôt sur les bancs de l'école. Il est très pieux et communie chaque dimanche.

J'ai demandé au monsieur pourquoi Sergio n'était pas là. Il m'a répondu qu'il était retourné en Roumanie pour les vacances de Noël, enfin c'est ce que j'ai compris.

mercredi 24 décembre 2008

Noël autrement (suite)


Dans la série "Noël autrement", un petit tour en prison : il nous est proposé par Le Bien Public, journal local de Côte d'Or, avec la collaboration d'Eric Millot, aumônier de la maison d'arrêt, et de celles et ceux qui animent avec lui le service d'aumônerie.

Vu le nombre de détenus qui fréquentent l'eucharistie dominicale, c'est sans doute la paroisse de Dijon qui enregistre le plus fort taux de pratique religieuse.

mardi 23 décembre 2008

Noël autrement





Franchement, je n'y croyais pas trop. Eh bien ça a été un succès : une installation sur le parvis de Notre-Dame, en plein centre de Dijon, le samedi avant Noël, pour interpeller les gens sur leur manière de consommer et le respect de la Création... Des centaines de personnes rencontrées, autant de vœux pour la Terre, dans toutes les langues, accrochés au sapin à l'entrée de l'église. On avait ouvert en grand les portes de l'église, y compris celle qui est toujours fermée, sur la rue de la Chouette : sans doute bien des gens qui ne seraient jamais entré ont-ils, ce jour-là, osé en franchir le seuil.

Pour savoir un peu plus ce dont il s'agit :
le site de Pax Christi

Drogue au lycée : info ou intox ?

La descente d'une équipe de gendarmes, le 17 novembre dernier, dans un CFA du Gers, fait pas mal causer dans les chaumières. Effectuée à la demande du directeur de l'établissement, la visite a provoqué immédiatement des réactions négatives des enseignants, certains donnant abondamment cours à leur indignation dans les médias.

Info ou intox ? Les bruits les plus divers courent : sommes-nous entrés dans une ère de terreur policière ? Les gendarmes ont-ils menacés les jeunes de les faire mordre par leurs chiens ? A-t-on, vraiment, trouvé de la drogue ?

Pour se faire une idée, voici deux articles de journaux ; dommage que Blogger n'ait pas inventé un moyen de publier des fichiers audio, cela aurait permis de mettre en ligne un morceau de bravoure extrait de l'émission de Daniel Mermet.

Une chose est certaine : la drogue au lycée, ce n'est pas une invention de fascistes.

L'interview d'un enseignant choqué par l'intervention des gendarmes

Le récit par un des gendarmes

jeudi 4 décembre 2008

La main dans le sac

Pourquoi, sur un sujet aussi essentiel que l'accompagnement de la fin de la vie, les personnes qui sont chargées de réfléchir et de prendre des décisions tentent-elles, au risque de la malhonnêteté, de faire passer leurs idéologies avant la recherche de la vérité ?

Gaétan Gorce, député de la Nièvre, regrette que la mission Léonetti exclue l'instauration d'une "exception d'euthanasie". Il parle de "personnes qui ne se voient proposer aucune issue, ni juridique ni médicale, comme c'était le cas de Chantal Sébire".

M. Gorce ne peut ignorer que Chantal Sébire s'était, au contraire, vu proposer plusieurs solutions, qu'elle avait toutes refusées. Continuer à affirmer le contraire, c'est jeter le discrédit sur celles et ceux qui ont courageusement accompagné la fin de la vie de cette femme.

D'autre part, comment ne pas s'interroger lorsque le député déclare que "philosophiquement", il n'est "pas opposé" à la proposition de Laurent Fabius en vue de légaliser l'aide à mourir ? Ce "philosophiquement" veut dire en réalité "dans l'idéal", car M. Gorce déclare dans la phrase suivante que notre société est incapable de la mettre en œuvre. Quel est donc ce changement de société, ces changements de comportements que les partisans de l'aide à mourir appellent de leurs voeux ? Qu'est-ce qu'un idéal que personne ne peut ou ne veut mettre en pratique ?