samedi 10 juillet 2010

Petits soucis caniculaires.







Avec la canicule, il n'y a pas que les fleurs qui ont soif. Les gens aussi. Le quotidien de la vie d'un curé passe par là : gérer les conséquences imprévisibles du comportement imprévisible d'alcooliques, eux, très prévisibles. C'est ainsi que la place Wilson, si coquette le jour, devient la nuit le théâtre d'apéros prolongés, qui laissent des traces le matin revenu.

Ce matin, outre les traditionnelles rivières d'urine dans lesquelles les mariées feront tremper leurs robes, la porte donnant accès au presbytère a été forcée.

La police nationale demande de contacter la police municipale ; la police municipale recommande d'écrire au maire, qui renvoie en général au préfet. La préfecture signale qu'on peut prévenir la police (c'est le 17, au cas où je ne connaîtrais pas). Moi, je ne réparerai pas la porte, tant pis si les salles paroissiales sont squattées la semaine prochaine.