mardi 23 décembre 2008

Drogue au lycée : info ou intox ?

La descente d'une équipe de gendarmes, le 17 novembre dernier, dans un CFA du Gers, fait pas mal causer dans les chaumières. Effectuée à la demande du directeur de l'établissement, la visite a provoqué immédiatement des réactions négatives des enseignants, certains donnant abondamment cours à leur indignation dans les médias.

Info ou intox ? Les bruits les plus divers courent : sommes-nous entrés dans une ère de terreur policière ? Les gendarmes ont-ils menacés les jeunes de les faire mordre par leurs chiens ? A-t-on, vraiment, trouvé de la drogue ?

Pour se faire une idée, voici deux articles de journaux ; dommage que Blogger n'ait pas inventé un moyen de publier des fichiers audio, cela aurait permis de mettre en ligne un morceau de bravoure extrait de l'émission de Daniel Mermet.

Une chose est certaine : la drogue au lycée, ce n'est pas une invention de fascistes.

L'interview d'un enseignant choqué par l'intervention des gendarmes

Le récit par un des gendarmes

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Entièrement d'accord, la drogue au lycée n'est pas une invention et ce genre d'action permet encore de le démontrer.
C'est bien de s'attaquer au problème mais je trouve ça très lâche de la part des gendarmes d'utiliser des méthodes pareilles dans un établissement scolaire, en bout de chaîne, en touchant directement les éventuels derniers maillons de ce commerce.
Si la gendarmerie utilisait les mêmes moyens pour arrêter lorsqu'il en est encore temps les trafiquants et revendeurs qui sont au début et en milieu de chaîne l'efficacité de l'action serait beaucoup plus viable et les dégâts que causent aujourd'hui ces drogues seraient sûrement bien moindres.
Mais aujourd'hui la seule chose qui compte c'est faire du chiffre et du médiatique. Prendre un marteau pilon (bleu marine si possible) pour écraser une mouche ça fait de belles images pour les journaux et ça fait durer le climat de peur installé depuis plusieurs années...


Benoît

Anonyme a dit…

Je ne sais pas pourquoi.. mais j' ai plutôt tendance à croire la version du gendarme,qui retrace exactement les termes de la procédure suivie dans de tels cas ( j' ai l'occasion d'y assister c'est tout à fait cela, les forces de l' ordre n'ont aucun intérêt à faire dégénérer les choses, et les chiens sont remarquablement dociles. En particulier faire déshabiller un élève devant la classe, soyons sérieux ...) Le récit du professeur me paraît entâché de très forts préjugés d'ordre idéologique,comme souvent dans ce milieu.Voila,désolé de faire un peu tâche dans le concert d' indignations que ne manque pas de déclencher chez les bobos ce genre d'opération, mais il faut savoir dans la vie si on préfère se situer du côté des gendarmes, ou du côté des voleurs. J' ai choisi mon camp personnellement .

Anonyme a dit…

Bonjour, tout à fait d'accord avec le dernier commentaire. Ce qui m'amuse dans cette affaire, c'est que les gens accusé le gouvernement et le président... genre il contrôle tout dans le pays et doivent répondre des actes de gendarmes ou policiers sur lesquels ils n'ont aucun pouvoir direct ! Et pourtant je ne suis pas de l'UMP, mais mes parents mon appris le respect, même envers des personnes que je n'aimerait pas.

Anonyme a dit…

Moi ce qui m'amuse vraiment dans cette affaire et dans les commentaires c'est que les gens y vont vraiment dans les stéréotypes et dans les grands mots : "gendarmes", "voleurs", "UMP", "gouvernement", quitte à tout mélanger.
Mais ce qui est réellement dommage dans cette affaire c'est que l'établissement visé est un lycée des métiers, où ce sont rarement des jeunes de "bonne famille" qui étudient là-bas.
Alors je rigole d'avance pour le jour où une opération de cette envergure a lieu à Carnot ou à De Gaulle.
Elle sera plus rentable pour les forces de l'ordre que les (32+7+7) =46 gr d'herbe récupérée dans ce lycée.
Et là on verra des avocats, des médecins, des cadres dirigeants aller chercher leurs ados au commissariat pour les même méfaits.

Et vous pensez qu'on parlera encore de méchants voleurs et de gentils gendarmes ?

Non je vous rassure cela n'arrivera pas car il n'y aura jamais de descente de police dans ce type d'établissement. Trop risqué...

Benoît