jeudi 13 octobre 2011

Ca promet.

Hier soir, débat dont j'avoue n'avoir vu que de brefs extraits, et lu un compte-rendu dans les médias ce matin.

De quoi a-t-on parlé, de quoi parle-t-on ce matin ? D'économie (haro sur les banques et la bourse), de social (réforme des retraites, encore ; licenciements, toujours), de cumul des mandats, de "mots de droite". On fait des petits clins d’œil aux écolos et à M. Montebourg.

Problème : l'élection (la présidentielle, la vraie) ne se gagnera pas sur l'économie, car les contraintes seront si fortes que la droite et la gauche vont présenter le même programme à peu de choses près, se différenciant sur les manières d'atténuer le choc de la rigueur. Elle ne se gagnera pas sur l'écologie, car tout le monde est d'accord. Elle se gagnera sur les sujets de société : familles, euthanasie, immigration et développement international, éducation et jeunesse, et bien sûr place des religions dans la République. Ces sujets mériteraient un débat. Ils sont esquivés par les candidats. Au lieu du débat, je ne trouve que des propositions destinées à s'attirer les suffrages des partisans de l'assistance au suicide en fin de vie, de l'ouverture du mariage aux couples du même sexe, et des lobbys laïcards.

Chacun pourrait avec profit méditer le texte que les évêques de France ont publié la semaine dernière : "Un vote, pour quelle société ?"

Bientôt ici, et sur Sacristains.fr, un écho au texte de la conférence des évêques de France.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sermons à gogo avec effets de manches + signature du credo +quête symbolique Cela me rappelle quelque chose . Mado