mardi 2 octobre 2012

En attendant de reprendre le fil de mes billets...

... Deux liens à honorer :

- Ce soir à 18h30 : marche silencieuse à Grenoble, en mémoire de Kevin et Sofiane, massacrés la semaine dernière dans un joli jardin public au pied des montagnes...

Kevin est le fils d'une amie d'amie, si on ne peut pas marcher, on peut au moins prier.

- Quand vous aurez un peu de temps devant vous : allez voir l'admirable texte de la conférence des évêques de France à propos du "mariage pour tous". Il me dispense d'ajouter mon grain de sel au débat... Tout y est dit, avec respect, mieux : amour. C'est long (dix pages). Mais on ne peut pas dire en trois lignes tout ce qu'il y a à dire sur ce sujet : à la fois, qu'on ne peut pas être d'accord avec un projet à ce point bâclé, qui remet en cause autant de choix fondamentaux pour notre société ; et que l'amour, quel qu'il soit, est toujours digne de considération.

2 commentaires:

Bashô a dit…

"l'amour, quel qu'il soit, est toujours digne de considération"

Je me souviens pourtant de ce que disait l'Eglise au moment du Pacs. Je me souviens aussi qu'elle s'était opposée en France ou dans d'autres parties du monde à toute avancée dans la lutte contre les discriminations, et même contre la dépénalisation des actes homosexuels.

Je pourrais rappeler ce que disait le Magistère comme Pie V sur les "sodomites". Je pourrais aussi citer des sermons comme ceux de Bernardin de Sienne sur cette "engeance".

Je pourrais aussi rapporter des propos glaçants qu'ont tenu devant moi des religieux d'origine africaine qui sont, au moins dans le ton, dans la continuité avec la Tradition.

Mais je ne ferai rien de tout cela. Juste souligner ceci : si les homosexuels ont pu commencer à vivre au grand jour, ce n'est que grâce à la sécularisation. L'Eglise n'y est absolument pour rien.

Wolfram a dit…

Le "débat" suscité par le texte de la CEF ne fait que souligner ce qu'y est écrit : il n'existe point de vrai débat sur le sujet, il n'y a que des revendications brandies par certains, qui se refusent à toute discussion raisonnable.
Ce texte ne dit nullement "l'État ne doit à aucun prétexte ouvrir le mariage aux homosexuels", mais il fournit un certain nombre d'arguments - et même des protagonistes de ce projet. Ils devraient le lire, ces derniers, au lieu de gueuler que "l'Église catholique a manqué une occasion de se taire"...