dimanche 30 avril 2006

Journées d'Amitié.

Les Journées d'Amitié, communément appelées J.A., sont une institution. Une soixantaine de jeunes s'y retrouvent pour vivre ensemble trois jours durant : prière, partage, détente, réflexion sur leur vie et sur les textes de l'Ecriture.

Chaque année, les mêmes échos en reviennent de la part des parents : ceux qui participent aux J.A. s'en trouvent meilleurs. Je me suis souvent demandé pourquoi. Je trouve toujours les mêmes réponses : la vie commune, la prière, l'occasion de prendre du recul par rapport aux occupations ordinaires, le dialogue avec des aînés, la découverte de la Parole de Dieu et de sa force vivifiante, tout cela rejoint si profondément notre désir que la vie en est comblée.

Cette année, j'ai été particulièrement marqué par la célébration du sacrement du Pardon. Ce qui est alors confié rejoint le plus vrai, le plus sincère de nous-mêmes. Il n'est pas rare de voir des larmes couler. Le pardon donné est alors une joie immense et libératrice.

Marquantes également, les souffrances de beaucoup. Elles sont souvent occasionnées par des ruptures familiales. Telle est la première précarité dont souffrent les jeunes : celle de la situation conjugale de leurs parents. Leur aspiration à la stabilité est ici, et peut-être irrémédiablement, contrariée. Comment rêver de construire une vie dans la continuité, alors que cette continuité première, sur laquelle se construisent toutes les autres, n'est plus ? Comment pardonner, alors que la confiance est rompue ?

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