Retour sur terre.
Pas évident de revenir à Dijon après quelques jours de vacances à Londres.
Ce qui saute aux yeux là-bas : l'incroyable dynamisme d'une ville où tout semble possible. Il paraît qu'il y a trois pour cent de chômeurs seulement, et ça se sent. Ca grouille de gens de toutes les couleurs.
J'ai revu Shyamal. L'étudiant mauricien un peu bohême que j'avais laissé il y a deux ans s'est transformé en un élégant gentleman de vingt-six ans. Il travaille dans un cabinet de consultants spécialisés dans les conseils aux partis politiques et aux gouvernements des pays émergents d'Europe de l'Est. Je n'avais jamais entendu parler d'un métier de ce genre auparavant ; il semble que ce soit une spécialité anglo-saxonne. C'est ainsi que se diffuse partout dans le monde une certaine manière de penser.
Shyamal est francophone. Il se sentait autrefois proche de notre culture et de notre mode de vie. Mais il n'est pas Français, et les portes de notre pays ne se sont jamais ouvertes pour lui. Il contribue aujourd'hui à la prospérité britannique. Dans un an, il sera sujet de sa gracieuse majesté. Combien de jeunes des pays du Sud se sont-ils vus ainsi refuser l'entrée de notre continent ?
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