L'envers du décor.
Julien a été abandonné par ses parents à la naissance, confié à une famille d'accueil. Le voilà qui cause du souci à ses parents adoptifs : hyperactivité, on décide de l'interner à l'hôpital psychiatrique. Il y côtoie des gens atteints de pathologies terribles. Au bout d'un an, on le place dans un foyer où il est battu, moqué, victimes de sévices sur lesquels je préfère ne pas m'étendre. Enfin, il réintègre l'école, où ça ne se passe pas trop mal. Son père adoptif meurt. Sentiment d'abandon. Dépression. Passage par le mouvement gothique : il y découvre une autre manière de vivre, quelque chose de proche du satanisme. A Vézelay, la vision du Christ au tympan du portail central le saisit : il devient chrétien. Il doit aujourd'hui suivre un traitement lourd pour toute sa vie.
Son histoire me touche, car elle est révélatrice de l'envers de notre monde : il y a le bon côté, celui qui passe à la télé, les gens qui gagnent bien leur vie, qui ont accès à tout ce que la vie peut leur offrir, liberté, beauté, pouvoir. Il y a le côté obscur : la maladie, la pauvreté, la solitude, l'abandon.
1 commentaire:
Et il y a l'Espérance pour tous, beaux ou laids, riches ou pauvres, libres ou prisonniers (physiques ou moraux), que Dieu nous aime personnellement.
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