mercredi 8 novembre 2006


Voilà, c'est fini...

Dommage que je n'aie pas pu mettre à jour mon blog depuis le Congo. Mais si vous voyiez ce que c'est que ce pays, vous comprendriez tout de suite pourquoi ce n'est pas possible.
Déjà, en arrivant à l'aéroport de Kinshasa, vous voilà dans l'ambiance. La chaleur qui vous tombe dessus comme un édredon humide au sortir de l'avion. L'agitation qui règne aux alentours des points de contrôle des passeports : des dizaines de personnes qui vous porposent leur aide, en espérant quelques sous pour vivre. Mais aussi, toujours, quelqu'un qui est là et vous attend, envoyé par vos hôtes : cela fait partie des surprises du voyage, ces anges gardiens qui ne vous laissent jamais tomber.
Kin, c'est la plus grande ville francophone du monde après Paris : 7 millions d'habitants ? 10 millions ? Impossible de savoir au juste. Des dizaines, peut-être des centaines de milliers d'enfants y vivent dans la rue : ce sont les Shege, dont le nombre ne cesse de s'accroître, qui forment aujourd'hui une véritable caste violente et pauvre.
C'est aussi Kinshasa la Belle. La ville a souffert des pillages et de la guerre, mais elle conserve ses grandes avenues, ses boulevards animés à toute heure, les belles résidences de Ma Campagne... Elle n'a jamais perdu l'animation que lui apporte les milliers d'étudiants de ses campus, ni le presitge de sa faculté de théologie. Depuis deux ans, elle commence à panser ses blessures : les magasins rouvrent à nouveau, la circulation redevient un indescriptible magma boueux.

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