samedi 24 avril 2010

Les jeunes et la foi.

Aujourd'hui, je fais sérieux : un article sur les jeunes et la foi, publié dans la revue des élèves de Sciences Po. Sujet imposé par la rédaction : les jeunes et la foi. Genre : sortir des sentiers battus (y a plus de jeunes dans les églises).

Ça me fait un article pour mon blog, aussi.

Bonne lecture.

3 commentaires:

Louve a dit…

Vous dites : "A travers les manières de croire des jeunes générations, c’est un nouveau visage de l’Eglise qui se donne ainsi à voir, encore peu décrit par les théologiens mais dont les études sociologiques laissent percevoir les contours : une Eglise dont les seuls critères d’appartenance ne sont pas le baptême ou l’adhésion au dogme, mais à laquelle on se rattachera désormais de diverses manières – à travers un groupe d’amis, pour un temps fort, en lien avec une communauté religieuse ou une personnalité marquante - et plus ou moins étroitement selon les époques de la vie."

Est-ce vraiment nouveau ? J'ai le sentiment que ce rattachement progressif correspond tout simplement à la maturation plutôt normale d'une foi adolescente à une foi adulte...

Mais peut-être ce sentiment est-il dû au fait que je n'ai pas connu les jeunes des générations précédentes (j'ai 28 ans)...

Emmanuel Pic a dit…

@ Louve : Ce qui est nouveau c'est le caractère massif de cette manière de se rattacher à l'Église, et le consensus dont elle fait l'objet. La nouveauté est certes relative, mais quand je compare à ce que mes parents ont connu, elle est réelle.

D'autre part, il ne s'agit pas d'un rattachement "progressif", car beaucoup de gens s'estiment catholiques de cette manière et n'ont nullement l'intention de changer. Mais ils continuent à venir demander les sacrements pour eux et leurs enfants ; cette démarche est souvent profonde et sincère. Il s'agit maintenant de penser théologiquement cette situation : peut-être en nous rappelant que l'Église est le Corps du Christ en train de se constituer, et donc que beaucoup lui sont ordonnés de diverses manières, ou sont en communion de manière plus ou moins grande.

Louve a dit…

Oui, je comprends bien ce que vous dites. Nous sommes tous en chemin vers la pleine communion au corps du Christ. Il est donc nécessaire de savoir accueillir chacun là où il en est. Mais je pense également que l'Eglise à ce rôle de nous encourager à progresser pour que nous ne nous contentions pas du chemin parcouru.