mercredi 21 avril 2010

Why not ?

Petite pub pour une campagne de pub : celle du Service National des Vocations, qui se lance dans le cart-com (pour savoir ce que ça veut dire, suivez le lien).

C'est une question, pour moi : comment ça se fait que des jeunes bien dans leurs pompes, qui aiment Jésus, qui prient, qui donnent une grande part et parfois la totalité de leur temps à l'Église, n'aillent pas "jusqu'au bout" en devenant prêtres ? Car si le désir de servir l'Église et le bonheur qu'on y trouve ce n'est pas un signe de vocation, alors, je me demande ce que ça veut dire la "vocation".

Franchement, toi, oui, toi, que je vois le dimanche à l'église, qui viens y prier tous les soirs sans rien demander à personne, qui partages tes vacances entre les camps scouts et le monastère où tu rencontres ton père spirituel, quel autre signe attends-tu de Dieu ?

2 commentaires:

Pneumatis a dit…

Bonjour mon Père,

Pour répondre à votre question, que je devine un peu provocatrice, je vous invite à lire, si vous ne l'avez pas fait, ce très beau texte de Mgr Le Saux lors du colloque « Prêtres et laïcs dans la mission » : http://www.zenit.org/article-23501?l=french

De ce texte il ressort que le prêtre ou le diacre ne sont pas des "super-laïcs" et que la sainteté doit être autant encouragée dans la vie du laïc (marié ou consacré), que du religieux, que du diacre ou du prêtre. L'important étant la vocation.

Mais j'imagine que vous le savez, et que vous songiez peut-être dans votre article, à des personnes bien particulières de votre paroisse...

J'ai juste envie de dire : d'une personne telle que vous la décrivez, qui vient prier à l'Eglise chaque jour et consacre tout son temps libre aux oeuvres de Dieu, je ne m'inquiète pas trop de son discernement sur sa vocation...

Wolfram a dit…

Contrairement à ce que diraient certains, ce n'est pas - ou pas seulement - une question du célibat obligatoire. Le protestantisme aurait aussi besoin de plus de vocation entendues.
Personnellement, je suis plutôt content que les jeunes n'enfoncent pas les portes des seminaires et facultés théologiques, ceux qui s'y mettent le font pour une vocation entendue au fond du coeur et non pas pour la renommée et le respect attachés jadis à nos ministères de pasteur et prêtre.