vendredi 20 janvier 2006

Liberté.

Jacques est aumônier de prison. Ce matin, il est arrivé en retard pour déjeûner : on a libéré un détenu la veille au soir.
Il paraît que ce genre de libération vous tombe dessus sans crier gare ; le matin, on vous dit "à cinq heures vous êtes libre", sans se préoccuper de savoir où vous allez dormir, ni de quoi vous allez vivre... C'est ce qui se passait pour cet homme, qui s'est retrouvé sur le trottoir avec juste un bon pour aller une nuit à l'hôtel, et prière de quitter Dijon au plus tôt.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour cette information qui souligne une fois de plus l'importance du travail des aumoniers et des visiteurs.
Le Père Billard témoignait un jour de ce qu'il avait vécu : un jeune homme était en prison pour infanticide donc complètement rejeté par les autres prisonniers. En fait au cours d'une dispute avec sa compagne le bébé qui était dans les bras de celle-ci est tombé et malheureusement n'a pas survécu. Cet homme était bléssé profondément par la perte de son enfant.
Autre témoignage : mon amie, visiteuse de jeunes détenus essayait de faire un peu d'éducation : elle apportait un gâteau et demandait : "est-ce que tu as été à l'atelier ce matin ?"
A Chalon, des femmes de l'UFCS se sont mobilisées pour accueillir les familles qui venaient visiter leur parent. (gardiennage des petits, écoute des besoins ...)
Ce que vous dénoncez est beaucoup plus grave