lundi 3 mars 2008

Le principe de miséricorde.

Quelques lignes écrites par Mgr Bruguès, ancien évêque d'Angers et aujourd'hui secrétaire de la Congrégation pour l'enseignement catholique, seraient passées inaperçues si elles n'avaient pas été relevées par la théologienne Véronique Margron (voir La Croix du 25 février) :

Je confie au Service « Famille » la mission d'engager une recherche sur le « principe de miséricorde », avec le concours expert de la faculté de théologie de l'Université Catholique de l'Ouest.

L'intérêt est dans une note qui précise que le "principe de miséricorde" est celui au nom duquel les Eglises orthodoxes admettent une union après un divorce. Cette seconde union n'est pas sacramentelle, mais elle redonne aux divorcés remariés l'accès aux sacrements, ce qui n'est pas le cas chez les Catholiques.

Voir le site du diocèse d'Angers.

4 commentaires:

JEAN85 a dit…

Bien sûr, le sujet est grave, malgré tout on n'arriverait à moins de "prises de tête", comme disent les jeunes ("pas un sacrement mais permettant l'accès aux autres sacrements !"), si l'on n'avait pas voulu trop faire dire à la phrase très simple du Christ : "Ce que vous aurez lié sur la terre sera lié au ciel", phrase bien sybilline (de même que celle : "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu", où là, il est clairement précisé que des juifs cherchaient à "coincer" Jésus et que celui-ci, après avoir réfléchi quelque temps tout en dessinant sur le sol, finit par trouver cette habile "fuite" qui laissa effectivement ses adversaires sans réaction : ils quittèrent les lieux...).

Anonyme a dit…

Le PB est de "distribuer" des sacrements et dans ce cas celui du mariage à des personnes non évangélisées non converties (la confession est le test absolu de la foi - père Bernard Bro ) Nous sommes en pays de mission . MADO

Anonyme a dit…

Peut-être cela serait-il "la" solution à la souffrance des divorcés remariés dont je suis. Les aléas de la vie font que parfois certains (re)découvriront après le divorce la foi et ne pas pouvoir se joindre à ceux qui reçoivent les sacrements alors que l'on a reconstruit une famille et un couple solide m'est comme une condamnation toujours renouvelée. Je sais que c'est le lot de mes frères vivant la même situation mais certains le vivent mieux que d'autres. Parfois me viennent des désirs de tout lâcher. Je me dis que Dieu est PARDON heureusement.

Emmanuel Pic a dit…

Mado
certes il y a un problème à célébrer les sacrements avec des personnes qui ne sont pas croyantes. Mais il y a aussi des divorces chez les croyants évidemment !