Folies.
Ce matin à la messe, une dame est arrivée en retard ; après avoir chanté à tue-tête dans le couloir, elle s'est installée bruyamment en bousculant les gens avec le gros sac qu'elle portait sur le dos, a sorti un chiffon d'un vieux sac en plastique, s'est mouchée dedans, a changé cinq fois de place pendant les dix minutes de célébration auxquelles elle a participé, s'est assise et levée à contre-temps de tout le monde, et a fini par partir avant la fin.
C'est souvent qu'on rencontre de ces gens agités, sans doute victimes d'une maladie mentale, dans l'église. Il y a une dame musulmane qui dépose aux pieds de la Vierge des dizaines de cartes postales. Un jeune homme écrit un livre que personne ne lira jamais. Une femme invite le Préfet et le maire à des célébrations aussi solennelles qu'imaginaires (une représentante de la Préfecture est venue une fois). D'autres ne font que passer à la crypte en laissant à l'entrée une intention de prière délirante.
A l'occasion de la journée mondiale des malades, qui a été consacrée à la maladie mentale, on a découvert le mois dernier qu'un cinquième de la population mondiale était affectée d'une maladie mentale.
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