samedi 11 mars 2006

Manifs.

Ca y est, la violence a ressurgi en changeant de quartier. Depuis trois jours c'est le campus qui est en ébullition.
C'est marrant d'écouter la radio et ensuite d'aller voir sur place comment ça se passe. Sur France-Info : "la mobilisation contre le CPE ne faiblit pas". Sur le campus, l'unanimité est moins évidente : autant de "à bas le CPE" que de "à bas la grève...".
Et puis, ça a été l'incroyable épisode de jeudi.
AG des étudiants : un amphi comble, ça ne fait jamais que 700 personnes sur 30 000 étudiants, mais, quand on sait le taux de participation aux élections universitaires... L'ambiance est électrique, des coups ayant été échangés la veille entre grévistes et non-grévistes.
Faut-il occuper les locaux ? On décide de voter démocratiquement. Oui, mais qui vote ? Suggestion du vice-président étudiant de l'Université : ceux qui ont une carte d'étudiant. Immédiates protestations de l'UNEF, car tout le monde n'aurait pas sa carte d'étudiant... Le vote a quand même lieu avec contrôle des cartes. Résultat : un vote écrasant en faveur de la libération des locaux par les grévistes.
Sans commentaire.
D'après le journal de ce matin, la tension n'est pas retombée pour autant.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Premièrement, contrairement à ce que tu dis, les médias ont largement relayé les débats inter-étudiants.
Deuxièmement, les grèves provoquent toujours ce genre de tensions. Et ton avis me paraît bien tranché. Moi, je ne suis pas un grand partisan des grèves qui bloquent tout, mais s'il n'y avait jamais eu de grèves un peu anarchiques, aurait-on des vacances, un droit du travail... le droit de grève ?
Olivier

Anonyme a dit…

!!