lundi 19 novembre 2007

4 novembre 2007






Aujourd’hui c’est la Toussaint au Congo : messe à la paroisse, animée par les séminaristes. Dès le début, on est pris dans ce temps unique qu’est la célébration de la messe dans le rite congolais : les enfants de chœur entrent en dansant au rythme du tam-tam, suivis des prêtres, dans un nuage d’encens. Re-encens en arrivant. Re-danse pendant le gloire à Dieu, l’acclamation de l’évangile, l’offertoire… Impossible d’être indifférent à la ferveur des chants, au rythme, à la conviction avec laquelle le prêtre célèbre. On ne voit pas passer les deux heures de célébration.

L’après-midi, Jean-Claude et Julien, mes deux mentors, viennent me chercher pour une nouvelle promenade, jusqu’à un village dont je n’arrive pas à prononcer le nom. Nous sommes accueillis par les enfants aux cris de « Mundele » (ce qui veut dire « Blanc », et non pas comme je le croyais au début « Qu’il est laid »). Les mêmes enfants s’échappent en pleurant dès que je tente de m’approcher d’eux, évidemment.

Quelques photos de ce village valent mieux qu’un long discours.

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