dimanche 18 février 2007

Une attente déçue.

On leur avait dit que l'enfant à naître serait sans doute trisomique ; un dernier examen est venu confirmer la nouvelle. Ils auraient pu s'attendre à des paroles d'aide, qui leur aurait laissé un peu de temps pour se retourner ; on leur a simplement dit qu'ils avaient rendez-vous le lendemain, pour l'intervention qui devait mettre un terme rapide à leur attente déçue.

Barbarie ?

2 commentaires:

David a dit…

Cela montre simplement à quel point tout ceci est en quelques années devenu courant et relève pour les personnels de la santé de la routine, d'une sorte de problème technique que l'on supprime puisque nous n'avons pas de solution pour le réparer.

Je crois que ce cas de figure peut être étendu à beaucoup d'autres dans la médecine actuelle.
Il y a deux ans, j'avais entendu le témoignage d'un couple qui avait souhaité mené à terme une grossesse d'un enfant handicapé et à qui on avait prédit une mort certaine quelques heures après la naissance.
Finalement la petite fille, si elle reste handicapée, est toujours vivante, et grandit dans une famille qui l'aime.
Ils témoignaient que s'ils n'avaient pas connus un médecin chrétien qui les a soutenu, ils n'auraient pas eu la force d'espérer, de poursuivre malgré toutes les difficultés, et surtout une incompréhension, presque un refus des médecins d'accepter leur choix.

Je ne sais pas juger de manière générale si c'est une barbarie pour l'enfant, mais je trouve que ce manque de soutien, de discussion, d'écoute et surtout cette absence de mise en valeur du don de la vie est une barbarie envers les parents.

David.

Anonyme a dit…

La véritable barbarie n'est pas à rechercher du côté du personnel hospitalier ou de la famille (même si il y a responsabilité ) mais plutôt de moi , de vous et de la société qui font qu'on en arrive à des actes de cette nature. Tout aujourd'hui appelle les gens à la réussite à tous les niveaux et la négation de l'échec, de la blessure ou de la faiblesse.