A Dieu.
Il y avait foule cet après-midi pour les obsèques d'Hervé. 500 personnes ? 600 ? Beaucoup de paroissiens, de collègues de boulot (il était postier), d'anciens de l'aumônerie et de la Route chantante.
Pas évident de trouver les mots quand on est soi-même ému... Heureusement, il y a aussi toute l'équipe qui accueille et accompagne les familles dans ces occasions-là. Beaucoup de choses ont pu être dites ; et, ce qui n'est pas fréquent, beaucoup de choses sur la foi qui animait Hervé, envers et contre tout, et dans laquelle il enracinait son immense dévouement.
C'est peut-être une illusion, mais je pense vraiment que c'est un des plus grands services que l'Eglise rende : aider à conserver l'espérance quand tout semble fini. Pas par de grands discours, ni par des théories ; mais par un moment passé ensemble, où on peut s'ouvrir à Dieu, prendre le temps de la prière, laisser aller ses larmes, sentir qu'on est entouré. Par des gestes simples, qui constituent une véritable expérience de Dieu : allumer des cierges, porter une croix, aller vers le cercueil et esquisser devant lui un geste de bénédiction. Faire tout cela devant les autres, pour que ces gestes deviennent des gestes qui engagent sur un chemin de salut.
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