Enfants de pauvres, enfants pauvres.
Pourquoi faut-il des enquêtes qui ont coûté la peau des fesses pour découvrir ce que tout le monde peut savoir en se penchant par la fenêtre de chez lui ? Il y a en France 16 000 enfants qui sont sans domicile fixe ; 15% des enfants de familles monoparentales et 25% des mineurs dont les parents sont étrangers (hors UE) sont pauvres. "Les difficultés d'emploi des parents constituent le premier facteur de risque de pauvreté", énonce doctement ce rapport du CERC daté de 2004.
Comme je préfère les petites histoires aux rapports anonymes, en voici une : Marwan a vingt ans, il est au lycée, son papa est au chômage et sa maman, après avoir fait des ménages, est tombée malade et ne peut plus travailler. Depuis quelques années, les agios de son découvert bancaire (au départ, même pas 100 euros), un impayé de 200 euros à la FNAC (ah, les avantages de la carte FNAC), et une facture téléphonique explosive font de lui un jeune homme endetté de trois mille euros. Inutile de dire que chaque jour qui passe alourdit sa dette.
Comment peut-il faire pour s'en sortir ? m'a-t-il demandé. Creusez-vous un peu la tête, amis lecteurs ; et sachez que tout est possible, hélas.
PS : ce n'est certainement pas une solution. Mais tout de même : 3000 euros, ça fait 30 personnes qui donnent 100 euros.
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