Violence, sport, religions, institutions.
Cette fois-ci, c'est le tout neuf CNFPT (sigle sous lequel se dissimule le Centre national de la Formation Territoriale) qui a été la cible de la violence ; mêmes armes, même lâcheté (on vise des locaux que l'on suppose non gardés, on attend que la nuit tombe pour passer à l'acte, on laisse sur place, et par peur, des engins inutilisés), sans doute les mêmes auteurs ?
En tout cas cet événement, qui n'a rien de réjouissant en soi, constitue une très relativement bonne nouvelle : on en veut à tout ce qui dans le quartier peut représenter une institution, et pas spécialement à l'Eglise. C'est une bonne nouvelle car je suis un peu affolé par les réactions racistes, et parfois anti-religieuses, provoquées par l'agression de la paroisse. Tant de gens sont persuadés que nous sommes victimes de la supposée volonté de puissance de nos amis musulmans. Sans doute pour éviter d'être soupçonnés de racisme, quelques-uns font porter le chapeau aux religions dans leur ensemble, censées être des vecteurs de violence et de bêtise. Comment leur dire que plus on dira que les religions sont violentes et inutiles, plus on déchaînera la violence contre leurs adeptes ?
Je ne peux m'empêcher de mettre cela en rapport avec cet article du Monde d'hier, dénonçant la violence qui règne dans les milieux du foot amateur. Il paraît que le foot est "la première occasion de bagarres", et qu'avec les discothèques il est le lieu dans lequel il y a le plus de violence. Qui oserait pourtant prétendre que le sport est violent ?
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