vendredi 15 décembre 2006

Lendemains de cocktails.

Drôle d'impression en entrant chez le marchand de journaux ce matin : en première page, disputant la vedette au passage de Ségolène Royal, le Bien Public (journal local) annonce le mini-bombardement du presbytère.

Dès hier, vu qu'on est passés aux radios et à la télé, ça a été du harcèlement : toute la journée, les journalistes au téléphone... C'est dur de répondre, en pesant ses mots, car il faut dire à la fois l'importance de la chose et faire attention de ne pas en rajouter de peur de mettre de l'huile sur le feu. Et comme il a fallu porter plainte, s'occuper de faire remplacer les vitres, et tout plein d'autres choses, la journée est vite passée.

Plein de messages de sympathie aussi. Merci à tous : heureusement, personne n'est mort, même si symboliquement la portée du geste est considérable.

La question que se pose tout le monde évidemment : QUI ????

Pas de réponse. Toutes les hypothèses sont hélas autorisées. Personnellement, je dis : il faut chercher à qui profite le crime (puisque crime il y a). Et là, les options se resserrent : car qui, entre nous, a intérêt à ce que s'installent la peur et le sentiment d'insécurité ? Sinon ceux qui tirent parti d'un désordre qui favorise les trafics en tous genres. Et ceux qui en font leur fonds de commerce électoral. Ce n'est pas pour rien que les bâtiments publics sont la cible de ces agressions.

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